En Afrique, les contours de l’économique sont fortement dessinés par le social, souvent même plus que par l’institutionnel. Une forte illustration de ce fait se trouve dans les réseaux sociaux (non, il ne s’agit pas de Facebook et compagnie). Ces réseaux, définissables comme cercles de solidarité basés sur des liens de diverses natures (familiaux, ethniques, religieux, etc.), constituent un facteur important de l’accès des individus à l’emploi, leur rémunération ainsi que la protection dont ils peuvent bénéficier. A ce titre, leur prise en compte est indispensable à l’analyse des économies Africaines ainsi qu’à la formulation des politiques de lutte contre la pauvreté, de soutien à l’emploi…bref de développement.

L’objectif de ma présentation, basée sur le cas du Mali, est de mettre en exergue le rôle de ces liens à travers leur impact sur le salaire.

Des études récentes montrent que près d’un milliard de personnes souffre de faim et un autre milliard souffre de formes diverses de malnutrition à travers le monde. Or, durant les 30 dernières années, on a assisté à une croissance permanente de la production au niveau mondial. Tous les spécialistes s’accordent pour dirent que le problème de sécurité alimentaire n’est plus un problème de quantité au niveau mondial. Trois principes doivent être satisfaits pour assurer la sécurité alimentaire :
La disponibilité (en quantité et qualité),
L’accessibilité (coût d’achat),
La stabilité du système alimentaire
À ces trois principes s’ajoute, le développement durable, la durabilité des systèmes alimentaires vis à vis de l’environnement et de la biodiversité.
La production mondiale a globalement augmenté de manière constante depuis le milieu du vingtième siècle. Depuis le début des années 80, la quantité de calories produite est suffisante pour satisfaire les besoins alimentaires de la planète entière. Le problème d’insécurité alimentaire est dû à une répartition géographique inégale des productions alimentaires, d’où la nécessité de faire intervenir des échanges entre différentes régions du monde. Ces échanges font l’objet de spéculations financières pouvant devenir problématiques notamment en période de crise. En plus, les pays disposant des stocks en période de crise ont tendance à les garder pour eux, ce qui n’arrange en rien la situation des autres.

Le problème de sécurité alimentaire a également servit de justification à des investissements massifs dans de vastes étendues de terres dans des pays pauvres par des institutions financières et d’institutions étatiques étrangères dans le but de ravitailler leurs propres populations. Paradoxalement, ces échanges, au lieu de profiter aux pauvres populations locales, ne fait que leur déposséder de leurs terres et des ressources qui vont avec. Seul 20% des acquisitions de terrains ont réellement abouti à une exploitation agricole, le reste étant uniquement de la spéculation.

Cet exposé dressera un aperçu sur ces problématiques et discutera de quelques scénarios sur l’approvisionnement en ressources alimentaires de la planète à l’horizon 2050, date à la quelle la population mondiale se stabiliserait autour de 9 milliards d’individus.

Tous les individus sont soumis à des aléas, y compris sur la durée de vie humaine. Ces aléas peuvent avoir des conséquences financières susceptibles de menacer leur patrimoine et leur condition de vie. Par exemple, en cas de décès du chef de famille, la famille endeuillée peut ne plus disposer des ressources financières nécessaires pour maintenir son train de vie. À l’inverse, en cas de survie plus longue qu’anticipé d’un individu, la joie de cette longévité peut être nuancée par des problèmes financiers si celui-ci ne dispose pas d’une épargne suffisante et que plus personne n’est en mesure de l’aider.

L’assurance sur la vie, dont le principe s’appuie sur plusieurs méthodes de gestion des risques (incitation à la précaution, mutualisation des risques, partage des risques, transferts des risques, etc.), fournit des services aux personnes pour se protéger contre ces aléas à travers une transmission de capital (l’assurance vie en cas de décès), ou d’épargne (l’assurance-vie en cas de vie).

En Afrique, l’assurance, malgré ces 1.5% de part de marché mondial, présente un fort potentiel de croissance (plus de 17,60% de croissance en 2008, sources : la Tribune). Dominé par l’Afrique anglophone et le Maghreb, le marché est à la traine en Afrique francophone plus spécialement en Afrique de l’ouest, notamment celui de l’assurance de vie.
Cependant, la mise en place de structures et d’organismes appropriés, la CIMA (Conférence Interafricaine sur les Marchés de l’Assurance), la FANAF (Fédération des sociétés d'Assurances de droits National Africaines), et l’assainissement progressif du secteur, permettent d’entrevoir un réel potentiel de croissance de l’assurance vie dans la région qui s’illustre déjà dans les chiffres par une croissance de plus de 15 % par an du chiffre d’affaires du marché depuis 2004. Par ailleurs, ce potentiel de croissance du marché est à rapprocher aux nombreux défis, tant académiques que professionnels qui y subsistent.

L’objectif dans cet exposé, sera de présenter le marché de l’Assurance vie en Afrique de l’ouest, en faisant un focus les enjeux actuels et futurs qui attendent les différents acteurs du Marché. Ensuite, nous ferons un zoom sur le marché malien, puis nous parlerons des perspectives d’évolution et de croissance du secteur.

L'internationalisation de l’enseignement supérieur est, depuis une vingtaine d’années, une réalité qui fait l’objet d’un nombre croissant d’études dans différents domaines de la recherche. Le phénomène a pour cadre, d’une part, une compétition internationale grandissante entre les institutions universitaires des pays développés et de certains pays en voie de développement; et le besoin qu’affirment les pays sous-développés d’avoir des ressources humaines mieux éduquées, d’autre part. La mobilité internationale pour études s’effectue parallèlement avec une migration de plus en plus importante des « cerveaux » dans un contexte où le caractère indispensable des personnes qualifiées au développement n’est plus discutable.
C'est dans ce contexte que je vous propose d’observer de près la question de la mobilité des étudiants maliens en France. Il s’agit de questionner les voies par lesquelles s’effectue la transition de la mobilité pour études à la migration qualifiée. Nous ferons – afin de mieux saisir ce dont il est question – un aperçu de la récente histoire de ce phénomène, puis nous nous interrogerons sur l’impact de ces nouvelles réalités sur la question essentielle du développement du Mali.

La hausse de la pauvreté, L’évolution des modes de vie et des comportements, les perturbations des écosystèmes constituent des facteurs qui suscitent l’émergence de maladies de toutes sortes partout dans le monde. Dans ce contexte, le médicament devient une denrée de consommation extrêmement convoitée.Dans des pays frappés par une conjoncture économique comme le Mali, des pays qui ne disposent pas de politique de santé et de politique pharmaceutique solide ; ils existent de véritables problèmes de production, d’approvisionnement et d’accessibilité à la fois aux médicaments et aux soins. D’après l’OMS, 90 % des besoins en soins et en médicaments se trouvent dans ces pays et seulement 10 % de ces besoins sont couverts. La conséquence directe de ce dysfonctionnement est l’émergence d’un marché noir du médicament et de l’automédication, ceux ci posent un véritable problème de santé publique dans ces pays.

Dans ce contexte, il semble nécessaire de sensibiliser les populations sur les risques et les dangers associés aux médicaments en général, et plus particulièrement aux médicaments de la rue.

Dans cette démarche, notre propos sera d’essayer de comprendre le médicament, depuis la phase de recherche jusqu'à la phase de consommation. Ensuite, nous essayerons d’aborder les divers risques ainsi que les dangers associés à un médicament et pour finir nous transposerons ces risques aux médicaments de la rue afin de mettre l’accent sur les dangers de ce marché illicite de faux médicaments.

L'idée de la création d’une communauté ouest africaine fut initiée, en En avril 1972, par le Général Gowon du Nigeria et le Général Eyadema du Togo. Ils rendirent visite aux dirigeants de 12 pays ouest africains pour leur exposer la proposition. Finalement le traité de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (traité de Lagos) fut signé par 15 pays le 28 Mai 1975. Les protocoles établissant la CEDEAO ont été ensuite signés à Lomé (Togo) le 5 novembre 1976.
L’objectif affiché à la création de l’organisation était principalement d’ordre économique et social. L’organisation entend développer la coopération et l’intégration dans les domaines économique, social et culturel, en vue d’aboutir à une union économique et monétaire par l’intégration totale des économies nationales des États membres.
Cependant, ayant pris conscience que la stabilité économique et sociale passe par une stabilité politique, l’organisation s’est dotée par la suite d’objectifs politiques et sécuritaires notamment la mise en oeuvre d’un parlement de l’Afrique de l’ouest, une Cour de Justice CEDEAO pour appliquer les décisions de la communauté, le règlement pacifique des conflits entre pays membres et l’assistance mutuelle en matière de sécurité (traité de non agression, traité d’assistance mutuelle), la responsabilité de prévenir et de régler les conflits régionaux à la Communauté (protocole de prévention de 1999).

L’objet de cette présentation est de faire un zoom sur les strategies de la CEDEAO pour la prevention des conflits, donc sur le document cadre de prevention des conflits de la CEDEAO (2008). Quels sont les organes et actions mis en place par la CEDEAO pour prévenir les conflits ? Quel bilan eu égard des cas récents en Afrique de l’Ouest et pourquoi ce bilan ? Quelles nouvelles approches ou stratégies adoptées ?

L'Internet, né à partir du réseau ARPANET (Advanced Research Projects Agency Network) développé aux Etats Unis pour interconnecter les universités et centres de recherches, s’est développé avec le temps pour former un réseau informatique à l’échelle mondiale grâce à l’interconnexion de plusieurs millions de réseaux autonomes (réseaux résidentiels, réseaux d’entreprises, réseaux universitaires, réseaux gouvernementaux, etc.) à travers le monde.

Aujourd’hui le réseau Internet sert de support de communication pour le fonctionnement d’applications diverses et variées : depuis les applications de réseaux sociaux (facebook, twitter …) jusqu’aux applications d’ e-commerce (Cdiscount, eBay, …), sans oublier les applications de courrier électronique (Gmail, Yahoo …) et la fameuse toile d’araignée mondiale (le Worl Wide Web ou tout simplement le Web) qui a fortement contribué à la réussite et à l’adoption de l’Internet, à travers la navigation entre des pages avec un navigateur, par le grand public.

Le Cloud Computing (CC) est un concept nouveau en Informatique qui consiste à externaliser des ressources informatiques (matériels serveurs, disque dur, système d’exploitation ...), à les rendre accessible à la demande et en libre-service. La demande et l’accès à ces ressources externes se fait généralement via un navigateur web. Ce concept a sans doute plusieurs conséquences aussi bien sur les métiers de l’informatique que sur les autres métiers, ne serait-ce que de façon indirecte sachant que le client (consommateur du cloud) est déchargé de la gestion des matériels/logiciels informatiques et ne paye que ce qu’il a réellement consommé.

Ces trois technologies (Internet, Web et CC) citées ci-dessus seront abordées dans cet exposé tout en expliquant les liens qui peuvent exister entre elles et leurs utilité et conséquences sur la société et sur le principe de fonctionnement des entreprises (aussi bien Africaines que mondiales).

L'accès à l’eau et à l’assainissement est un droit humain reconnu par l’ONU en Juillet 2010. L’eau est donc très importante surtout dans un pays tropical comme le Mali où les températures sont très élevées la plupart de l'année. Plus particulièrement au Nord de ce pays recouvert par le Sahara, où la population s’indigne fréquemment à cause des conditions de vie. L’eau est un catalyseur de la paix sociale et du développement parce qu’elle est omniprésente : dans les ménages, les industries, l'agriculture, etc.
Bien évidemment, la qualité de l'eau diffère en fonction de l'usage souhaitée. D’où une gestion pointue mais surtout anticipée de l'eau. Afin d'une part pour traiter les eaux usées et d'autre part d'anticiper les besoins en eau. Malheureusement le Mali n'en est pas encore là. En effet, la première station d'épuration du Mali est actuellement en construction dans la capitale. Par ailleurs, la principale station de production d'eau potable date des années 1960. Cette dernière étant exploitée à 100 %, deux autres petites stations ont été hâtivement construites en 2008. Mais cela n’a pas suffit pour combler la demande en eau, ainsi deux années plus tard, la construction d’une autre grande station de production d'eau potable a été lancée. Une telle gestion de l'eau engendre inévitablement des problèmes environnementaux qui seront exposés au cours de la présentation. Cependant, le principal avantage est le prix de l'eau, ô combien important. Force est de reconnaître que les autorités maliennes font un effort exceptionnel dans ce sens. Le prix est non seulement le plus bas de la sous-région mais aussi et surtout il ne recouvre pas le coût de production. Le traitement de l'eau sera aussi expliqué sans rentrer dans les détails.
Selon le président du conseil mondial de l'eau, Loïc Fauchon : « l'eau sera pour la première fois inscrite parmi les 9 priorités de l'agenda international discutées au sommet Rio+20 en Juin 2012 ». Cette grande avancée a été accomplie lors du forum mondial de l’eau qui s’est tenu à Marseille du 12 au 17 Mars 2012. Pendant que l’eau est une sérieuse préoccupation mondiale, cette présentation, qui ne prétend pas être exhaustive, sera faite à la lumière d’un stage au sein de la seule compagnie d’eau du pays : l’Energie du Mali (EDM-SA).