Un ex-otage du MNLA à Kidal témoigne
- Doumma Maiga
- mai 22, 2014
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Un ex-otage du MNLA à Kidal témoigne by lemondefrEx-otage des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad, Abdoulaye Maïga, directeur régional du développement social à Kidal, racontent comment, samedi 17 mai, les assaillants du MNLA ont « jeté des roquettes » et « arrosé de balles » le bâtiment où lui-même et des dizaines de personnes s'étaient réunies.
La Recherche de Logement, petite piqûre de rappel.
- Fatoumata Kida
- avril 06, 2015
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RECHERCHE DE LOGEMENT : petite piqûre de rappel
On ne va pas rappeler que trouver un logement devient de plus en plus difficile, en raison notamment de bailleurs un peu plus méfiants.
Les craintes des bailleurs peuvent se résumer dans les deux cas de figure suivants :
- ardoise laissée par le locataire;
- difficulté à faire expulser un locataire insolvable.
Comme chacun le sait, en cas d’impayés, le locataire dispose d’un délai de 2 mois, accordés par le juge après la notification du bailleur, à défaut, il faut une action en justice pour faire constater la résiliation du bail, puis l’intervention d’un huissier. Il y a également l’interdiction d’expulsion pendant la période hivernale (Jusqu’en Mars).
Pour se prémunir contre de telles situations, les propriétaires posent des conditions de location de plus en plus contraignantes, voire difficiles à remplir. Exemple: en prévention des loyers impayés beaucoup de bailleurs souscrivent des garanties auprès des assurances, qui à leur tour ont leurs exigences, entre autres que le locataire ait un revenu jusqu’à 3 fois et demi supérieur au loyer ; pour un F2 à Montpellier de 500 euros il faut que le candidat à la location ait un CDI et gagne au moins 1800 euros pour être accepté par le bailleur et pour que son dossier passe auprès des assurances.
Pour les étudiants il faut obligatoirement un garant.
Face à de tels obstacles, voici quelques informations qui peuvent être utiles.
Les limites aux informations demandées par les propriétaires.
Avant la signature du bail, le bailleur ou les agences, pour s’assurer de la solvabilité des candidats à la location, peut demander un nombre de documents prouvant la stabilité et la solidité du dossier du candidat.
Mais le bailleur ne peut pas demander tout et n’importe quoi.
En effet, la Loi ALUR prévoit une liste limitative des pièces demandées par le bailleur au locataire, c'est-à-dire qu’en dehors de ces pièces, le propriétaire n’a pas le droit de demander d’autres documents ou informations au locataire ; et si c’était le cas, ce dernier est tout à fait libre de refuser de fournir des pièces supplémentaires.
Parmi les pièces qui peuvent vous être demandées, il y a :
- les documents justifiant de l’identité du locataire
- le contrat de travail
- les bulletins de salaire
- l’avis d’imposition
- le relevé d’identité bancaire.
En dehors de ces documents le locataire est libre de refuser de communiquer tout autre document, notamment des informations sur la situation bancaire (relevés bancaires ou attestation bancaire), justification de bonne tenue de compte bancaire, des informations sur la sécurité sociale ou sur le statut matrimonial etc.
Bien entendu, si l’on veut mettre toutes les chances de son coté, il est préférable d’avoir un dossier bien monté afin de rassurer le bailleur de la stabilité de sa situation ; on est libre de fournir tout justificatif attestant par exemple que vous avez toujours été un bon payeur (attestation de l’ancien bailleur prouvant que les loyers ont toujours été à jour).
Comment et quand payer les frais d’agence ?
Lorsqu’on fait recours à une agence immobilière pour la vente ou la location d’un logement, on doit payer des frais d’agence.
Avant, ces frais n’étaient pas encadrés par la loi, ce qui donnait lieu à un certain nombre de dérives de la part des agences qui facturaient souvent des sommes exorbitantes pour leurs services.
Sont normalement facturés au locataire : les frais de visite du logement, la rédaction du contrat de bail, la constitution des dossiers et la mise en place de l’état des lieux.
Depuis le 15 septembre 2014 seuls les frais liés à la visite du logement, la constitution du dossier locataire et la rédaction du bail sont facturés au locataire.
Depuis cette même date, il y a un plafonnement réglementaire de prix TTC par mètre carré de surface habitable.
Le plafonnement du tarif applicable au locataire varie en fonction de la zone géographique : pour l’Agglomération de Montpellier, c’est 10£ par mètre carré.
Ces frais sont dus une seule fois et ne peuvent être réclamés lors du renouvellement du bail.
Quand payer les frais d’agence ?
Les frais d’agence ne sont payés qu’à la signature du bail et pas avant.
Il est maintenant courant de voir des agences qui réclament le paiement de leurs frais avant la signature du bail, ou pour livrer le contact des bailleurs. Ce sont des marchands de liste et ceci n’est pas légal.
KIDA Fatoumata
Juriste en Droit des Affaires.
Master 2 PRO Droit Comparé des Affaires.
Chronique satirique : Un touriste nommé LadjiBourama
- Solomane NANAKASSE
- mai 07, 2014
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De son élection à nos jours, LadjiBourama parcourt le monde sans rien rapporter au bon peuple. Et il menace de patates chaudes ceux qui osent se plaindre !
Si LadjiBourama a une spécialités, c’est bien de se promener à travers le monde. A part Christophe Colomb, l’homme qui a découvert l’Amérique, et le roi Aboubakari II, notre ancêtre mandingue qui, à bord de sa malheureuse pirogue, s’est noyé dans les flots marins en voulant jouer à l’explorateur, il n’y a pas au monde deux globe-trotters comme l’hôte de Koulouba. Il lui reste juste deux ou trois expéditions pour devenir maréchal des airs, un grade qui a existé chez ses amis grecs dont il parle merveilleusement la langue. Et je vous l’assure, le jour où il dressera le bilan de son quinquennat, LadjiBourama nous décrira le visage des extraterrestres car nul ne peut avoir voyagé comme lui sans rencontrer ces étranges créatures d’Allah soubahanawatallah. Du 4 septembre 2013 à nos jours, LadjiBourama a parcouru plus de kilomètres aériens que la navette spatiale Pathfinder.
Inaugure-t-on un marché de poulets à Marakech ? Le voilà sur le tarmac en grand boubou blanc ! Ouvre-t-on une boutique de chapelets au Qatar ? Le revoilà, accompagné d’une nuée d’invités ! S’agit-il de visiter une palmeraie à Las Palmas ? Encore lui ! Y a-t-il une foire aux légumes en Mongolie? Toujours lui ! Petit problème de détail: de ses incessants voyages, LadjiBourama ne ramène jamais rien pour le bon peuple, sinon de nouvelles et bruyantes menaces. Après avoir beaucoup agité le doigt devant les cameras de l’ORTM, l’infatigable pèlerin national reprend aussitôt les airs pour le Rwanda ou le Burundi, pays dont chacun sait qu’ils crèvent de faim comme nous.
Pour ne rater aucune cérémonie à l’étranger et éviter l’« aéro-stop » (ce mot est de mon invention, hé!), LadjiBourama a trouvé le moyen de s’adjuger un Boieng 737 pour la bagatelle de 18 millards de nos francs. Bien entendu, il n’y a que ces envieux,ces « hasidi » du Parena pour s’en plaindre ! A en croire Ladji, si le leader du Parena et ses camarades opposants se plaignent du Boeing flambant neuf, c’est parce qu’ils n’ont pas été nommés au gouvernement. « Eh bien non! Ntè, N’touta! Je ne les prendrai pas dans mon gouvernement ! Et qu’ils prennent garde : ceux d’entre eux qui ont détourné les biens publics rendront gorge ! », fulmine LadjiBourama de retour d’une mission exploratoire au Maroc. L’opposition a donc du souci à se faire car, quoiqu’il ne quitte jamais les airs, LadjiBourama ne parle jamais en l’air. Quand il promet quelque chose, il le fait,inch Allah ! Les rares choses qu’il a promises sans les réaliser attendent seulement la fin du monde pour se concrétiser. Par exemple, la procédure de haute trahison annoncée contre le « Vieux Commando » et la procédure de diffamation annoncée contre le journal « Le Monde ». Quant à son programme, il paraît que la première partie (« l’honneur du Mali ») est déjà accomplie malgré l’inefficacité de Tatam Ly; la seconde partie, qui a trait au « bonheur des Maliens », se réalisera sans doute avant que le soleil se lève à l’ouest. Alors, croisons les doigts !
Certes, un grand chef comme LadjiBourama mérite un Boeing; mais que deviendra celui légué par le « Vieux Commando »? Il faut savoir que tout avion, militaire ou civil, doit être entretenu même s’il passe l’année entière sur le ventre. Or le Boeing 727 du « Vieux Commando » inspire une sainte terreur à LadjiBourama qui, m’a-t-on dit, le croit rempli de fétiches et de diables vengeurs. Du coup, l’appareil a beau reluire comme un miroir et bénéficier d’une assurance contractée chez la compagnie allemande « Allianz », Ladji refuse d’y mettre les pieds. Pis, il refuse aussi d’y affecter le moindre franc d’entretien. Du coup, le coucou se détruit de jour et jour; sous peu, il ne sera même plus bon pour bombarder les nuages en vue de provoquer la pluie. Va-t-on alors le ranger au musée national ou en faire des marmites pour l’armée ? La réponse appartient au gouvernement qui, pour l’heure, communique sur tout sauf sur cette grave question.
Il est vrai qu’à propos de communication, celle du gouvernement laisse plutôt à désirer. Du temps où il était simple ministre de la Ville (ou du village, je ne sais plus !), Moussa Mara avait pris l’habitude de s’afficher à la télé tous les soirs pour nous entretenir de ses pharaoniques projets urbains. Une fois à la primature, il a reçu de LadjiBourama une ferme consigne de discrétion. Depuis, il a disparu du paysage, discret comme une ombre et sage comme une image. Pour mieux se faire oublier, Mara ne porte plus de costume, préférant des boubous et une barbichette d’imam de Lafiabougou. On aurait donc tort d’attendre du Premier Ministre qu’il nous explique quoi que ce soit.
Quant au ministre de la Communication, ses courriers confidentiels se retrouvent, on ne sait comment, dans la presse et on y lit de vifs reproches adressés à la cellule de communication de Koulouba. Pour une communication harmonieuse au sommet de l’Etat, il faudra repasser dans un siècle, n’est-ce pas?
Le tout n’est pas d’acheter un Boeing; il importe, avant tout, de dire au peuple les détails de la transaction.
Je ne suivrai pas le Parena lorsqu’il préconise d’annuler l’achat: annuler un marché déjà exécuté reviendrait plus cher à l’Etat car il faudrait alors payer, en sus du prix convenu, des dommages et intérêts substantiels. Le vrai débat réside plutôt dans les questions suivantes : qui a eu le marché de fourniture de l’avion ? Y a-t-il eu appel d’offres ? Sinon, pourquoi ? Comment et par qui les 18 milliards de FCFA seront-ils payés ? Le peuple a droit à ces informations que le gouvernement semble refuser de donner en s’abritant derrière des communiqués sans tête ni queue du RPM. Or pour contraire notre très silencieux gouvernement à parler, la Constitution prévoit des moyens, notamment l’interpellation du gouvernement par les députés et la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. Mais voilà: sous nos tropiques, la Constitution sert juste à s’essuyer les pieds et les députés juste à voter des deux bras ! Quant à LadjiBourama, il ne se reconnaît plus d’obligation de compte-rendu. L’avez-vous remarqué ? Dans l’euphorie de sa victoire électorale, il disait devoir son mandat au « vaillant peuple du Mali »; mais depuis que ledit vaillant peuple a commencé à jaser et à grogner, LadjiBourama a changé le chapelet, pardon!, le fusil d’épaule en se disant élu par Allah. C’est donc à Allah et à Allah seul qu’il réserve ses explications…
Tiékorobani
Source:
http://www.maliweb.net/societe/chronique-satirique-touriste-nomme-ladjibourama-267942.html/comment-page-1/#comments
Samory Touré
- Niandou TOURE
- janvier 31, 2014
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Samoury Touré
Samory Touré
[1830-1900] La stratégie militaire au service de la résistance à la pénétration française
Dans cette suite de l’exploration du passé de notre pays, nous nous intéressons à la vie de Samory Touré à travers ses conquêtes et son apport en matière d’administration militaire et territoriale. Ce génie tactique vénéré par les Guinéens et les Maliens - mais qui fait partie du patrimoine historique de toute l'Afrique - a participé au renouveau de la stratégie militaire dans sa longue résistance à la pénétration française sur les territoires de ce qui allait devenir le Soudan français et la Guinée. En effet, Samory aura été l'un des derniers remparts à l’entrée du colonisateur, et sa capture en 1898, puis sa mort 2 ans plus tard, ont consacré l’occupation totale des territoires du Mandé. De le présent billet, nous faisons le parti pris délibéré d'évoquer Samory sous l'angle de la résistance. Il est cependant nécessaire d'apporter une importante nuance en rappelant que, à l'instar des autres résistants dont El Hadj Omar Tall, les chefs de guerre ont d'abord été des conquérants sur les territoires africains. Et que de ce fait, ils sont autant loués que haïs, d'une contrée à l'autre.
L'ascension d'un chef de guerre "keletigui massa"
C’est vers 1830 que naît Samory à Miniambalandougou, près de Kankan (actuelle Guinée) d’un père colporteur Dioula et d’une mère malinké animiste. A 18 ans, c’est dans le commerce ambulant de marchandises qu’il se distingue. Pour libérer sa mère Masorona Kamara, capturée par Séré-Burlay vers 1850 et mise en captivité, il s’engage au service des Cissé, le clan de Burlay. C’est alors que Samory entre en contact avec l’Islam. Une religion dont il sera un fervent pratiquant, au point qu'on l'appellera l'Almamy, l'Imam en Dioula. Le futur stratège militaire y apprend également le maniement des armes. La tradition voudrait qu’il fût resté 7 années, 7 mois, et 7 jours avant de s’enfouir avec sa mère.
Sa vocation de militaire désormais connue et préférée à sa vocation familiale de commerçant, Samory expérimente ses qualités de combattant dans la forte armée des Bérété, une faction rivale de celle des Cissé. Mais l’ambition le dévorant, il s’empressa de quitter les Bérété après deux ans. Cette fois-ci, c’est vers les siens, les Kamara, qu’il se tourne, un peuple impuissant face aux clans des Cissé et des Bérété. En leur promettant de les défendre contre toute agression, il prête serment officiellement à Dyala en 1861, liant par là même le sort de son clan au sien. Il est alors reconnu ‘Kélétigui’ (chef de guerre), premier échelon de sa fulgurante ascension vers les sommets militaires puis politiques.
On doit au fondateur de l’empire du Wassoulou la professionnalisation de l’armée. Ainsi, la fondation de cet empire passera par l'institution d'une armée de métier, dont les postes de commandement sont confiés à ses proches : frères et amis d’enfance. S’en suivront alors des conquêtes sanguinaires. La gestion politique de ces nouveaux territoires se faisait de façon centralisée, et, grâce à une gestion ferme, le grand territoire conquis par Samory tenait.
Contexte économique et politique
La deuxième moitié du XIXe siècle est particulièrement marquée par des tensions politiques du fait des guerres de conquête internes, et surtout de la pénétration française qui a commencé au début du siècle. Du point de vue commercial, le marché traditionnel (échange d’or, d’esclaves, de noix de kola tirés des pays forestiers, contre des armes et des tissus des pays méditerranéens et sahéliens, le sel saharien et le bétail) se densifie avec l'introduction de nouvelles armes à feu.
Conquêtes
Samory tentera de mettre à profit cette situation commerciale. Là où certains voient l'opportunité d'enrichissement, d'autres - comme l'Almamy - préfèrent accéder aux outils de la guerre. Il en profite alors pour renforcer son arsenal au nom de la conquête et de la sécurité des territoires déjà acquis. La distribution des prises de guerre et des profits commerciaux sera l’arme de l’Almamy, qui réussit à réunir autour de lui un maximum de dépendants qui lui seront très vite dévoués. En redoutable chef de guerre, la première habileté tactique de Samory a consisté en l’alternance de la guerre et de la diplomatie : il menace, s’allie à ses voisins, signe des pactes de paix, puis les trompe tous, tour à tour. C’est par cette ruse qu’il a réussi à dominer les Bérété, les Cissé, les Kaba de Kankan et bien d'autres clans. Comme beaucoup de chefs de guerre avant lui, il s'est organisé pour faire une guerre à la fois. Hitler fera de même avec la Russie de Staline: d'abord le pacte, le temps d'avancer à l'Ouest, puis violation des accords, à la conquête de l'Est.
Samory met en pratique un des enseignements connus de la longue histoire des conquêtes et de la théorie politique (Macchiavel), en matière de gouvernance des territoires conquis dans la guerre. En effet, Samory respectait l’organisation politique des peuples qu'il conquérait et les maintenait intactes leurs structures traditionnelles. On peut voir là un similitude avec les pratiques de l’empire romain, qui, lui aussi, en dépit de la centralité de Rome, avait en son sein des pratiques religieuses et culturelles très diversifiées dans ses différents points cardinaux. Son projet religieux imposait toutefois l’islamisation des populations vaincues. En termes de gestion politique, l’empire du commandeur des croyants, est très centralisé. Il est dirigé depuis la capitale, Bissandougou, via une administration forte et efficace. L’armée de Samory fabriquait elle-même ses armes par imitation des fusils de traite, mais était également ravitaillée en armes modernes par la côte.
Stratégies de la résistance de Samory
Alors que son empire encore en construction, Samory va "croiser le feu" face aux troupes françaises et se trouvera en guerre contre des hommes dotés de moyens militaires sophistiqués. Dans sa résistance contre l’armée coloniale française, l’Almamy mènera une guerre intelligente qui durera une décennie.
La technique de guerre de Samory consiste en une politique de la terre brûlée, qui consiste à détruire les campements et villes que quittent ses hommes, afin que l’adversaire ne puisse pas profiter des installations, tout en lui barrant la route. C’est ainsi qu’il parvint à organiser sa résistance dans la discontinuité des petites batailles. Conscient des limites de ses forces, il sut faire dure la résistance qui aurait été bien plus courte si la guerre n'avait pas été "nomade". Parallèlement à cette guerre, il mena quelques dernières conquêtes sur sa route.
Comme tous les autres résistants, Samory allait finir par capituler devant l'armée française. Une traque est lancée contre lui, après le massacre d’une colonne française commandée par le capitaine Menard. C'est ainsi que le capitaine Gouraud parvint à le capturer le 29 septembre 1898. Samory est ensuite déporté au Gabon. C’est là qu’il mourut en captivité le 2 juin 1900, des suites d'une pneumonie.
Mémoire
Nous avons choisi de vous narrer la trajectoire d'un résistant. Mais Samory Touré était un homme complexe. Là où d'aucuns parlent d'un résistant, beaucoup de peuples se remémorent les conquêtes sanguinaires, l'imposition de l'Islam par la guerre, ou encore l’exécution de son fils Dyaulé Karamogho que l’Almamy soupçonnait d’être du côté des Français dont il a visité le pays.
Il en va de Samory comme des autres grandes figures de l'Histoire. Il est impératif de saisir leur complexité, et de les connaître "entièrement". C'est seulement une fois cet exercice effectué que nous saurons quoi retenir de leur histoire, car cette dernière seule peut nous éclairer sur ce qui vient, sur notre avenir.
Références :
www.wikipedia.frPublié dans Fereba 5 (mars 2010) par
Niandou TOURE
Ces prénoms étrangers dont on nous affuble…
- Cheick Mahady SISSOKO
- septembre 21, 2015
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