Histoire Contemporaine du Mali: de Modibo Keita à nos jours

PartieII: De sa prise de fonction (instituteur) à 1960

Depuis qu’il prit sa fonction d’instituteur en1936, le fils de Hatouma Camara a pris part dans la création de plusieurs associations et mouvements dans le but de participer à la décolonisation de l’Afrique et du Soudan français (actuel Mali) en particulier.

Avec son compagnon et ancien maître Mamadou Konaté, Modibo Keita créa la « Fédération des Syndicats des Enseignants » et « l’Association des Lettrés du Soudan », une association officiellement apolitique mais qui abordait des sujets tout de même politiques (C’était pour contourner l’interdiction faite aux africains de faire de la politique) ….

Pour avoir le moyen d’expression Modibo Keita créa avec Jean Marie Koné, en 1943, la revue de presse « ŒIL DE KENEDOUGOU » dans laquelle ils faisaient des critiques contre le pouvoir en place( France). En 1946 il créa et présida à Bamako l’ « Union Soudanaise RDA », branche du mouvement politique  « Rassemblement Démocratique Africain » qui regroupait la Côte d’Ivoire, Soudan Français, le Sénégal, la Haute Volta…et présidé par Houphouët-Boigny.

En 1946, Modibo Keita a été interné à la prison de la santé en France où il passa trois semaines à causes de ses activités politiques et syndicales (car considéré comme un dangereux opposant). Il devient maire de Bamako en 1956 puis député et vice-président à l’assemblé nationale française.

Modibo Keita était un leader charismatique très écouté sur la scène international. I a su acquérir grâce à ses actions et idées le respect et le prestige des grands leaders de l’époque. Modibo Keita, un panafricaniste, a partagé sa conviction avec les grands nationalistes de son temps comme Mouammar Kadhafi de Libye, Kwame Nkrumah de Ghana, Gamal Abdel Nasser de l’Egypte, Ahmed Ben Bella de l’Algérie, Nehru d’Inde…

Par votre frère Mahamadou SAMASSA, Valence.

Sources: wikipedia, AfricanSuccess, AfricaExpress...

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Un ex-otage du MNLA à Kidal témoigne

 


Un ex-otage du MNLA à Kidal témoigne by lemondefr

 

Ex-otage des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad, Abdoulaye Maïga, directeur régional du développement social à Kidal, racontent comment, samedi 17 mai, les assaillants du MNLA ont « jeté des roquettes » et « arrosé de balles » le bâtiment où lui-même et des dizaines de personnes s'étaient réunies.

 

Source : http://www.lemonde.fr/afrique/video/2014/05/22/un-ex-otage-du-mnla-a-kidal-temoigne_4423670_3212.html )

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Evasion à la maison centrale de Bamako :Des djihadists dans la nature

Hier soir, les Bamakois n’ont dormi que d’un seul œil. Et pour cause, la maison d’arrêt centrale a été le théâtre d’une évasion inédite dans l’histoire du Mali. Selon les informations collectées sur place, il ressort que plus d’une trentaine de prisonniers ont pris la tangente. Parmi eux, seule une dizaine a pu être capturée dans leur fuite à la suite d’une course poursuite avec les gardes pénitentiaires partis sur leurs traces.

 


Maison d’arrêt de Bamako

C’est peu avant 16 heures, dans la journée du lundi 16 juin 2014, que les choses se sont bousculées dans l’enceinte de l’établissement pénitentiaire. Les riverains de Bamako-Coura, qui n’en reviennent toujours pas, annoncent avoir entendu des bruits d’armes à feu.

 

Quelques minutes après, on assiste à une scène inhabituelle à l’entrée de la prison centrale. Un cafouillage ! Et on voit des personnes, d’abord non-identifiées, s’enfuir hors de la prison. Ils sont poursuivis par des gardes pénitentiaires.

 

Une foule, habituée à un certain ordre à la devanture de la maison d’arrêt centrale de Bamako, s’amasse alors aux alentours. On apprend alors qu’il s’agit de prisonniers s’étant libérés par la force. En effet, certains d’entre eux, notamment le présumé djihadiste Mohamed Ag Alfousseyni, seraient munis d’armes à feu et de gaz lacrymogène. C’est en menaçant les gardes et les autres détenus avec ces armes qu’ils ont réussi leur coup. Selon les témoins, ils auraient tué un prisonnier et un garde carcéral, l’adjudant Kola Sofara, lors de leur périple. Parmi les fugitifs, une dizaine a pu être stoppée par des gardiens de prison dont un qui s’est dévêtu de son uniforme de travail afin de passer incognito dans la foule. On dénombre des blessés graves parmi les capturés. Les autres, parmi lesquels de dangereux présumés djihadistes, se sont volatilisés dans la nature après avoir attaqués des motocyclistes dans la circulation.

 

A l’heure actuelle nul ne sait vers quelle destination ils se sont dirigés, tant les choses sont allées vite. Le ministère de la justice, par la voix de son secrétaire générale, Bouya Dembelé, confirme la participation du djihadiste Mohamed Ag Alfousseyni et avance que les évadés sont au nombre de 23 personnes. Cette évasion inquiète bon nombre de citoyens, surtout en ces temps d’insécurité galopante dans la capitale malienne. Peu de temps après le forfait, des militaires, des renforts de gardes pénitentiaires ainsi que le ministre de la justice sont arrivés sur les lieux pour s’enquérir de la situation.

 

La question qui taraude tous les esprits actuellement est de savoir de quelle manière ces prisonniers ont pu se procurer des armes à feu au sein d’un établissement pénitentiaire. Ce qui est sûr, une complicité ou une négligence des gardiens de prison n’est pas à exclure.

 

Dansira DEMBELE

SOURCE:  du   17 juin 2014.   

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