Réussite : des applications mobiles 100% africaines !
- Doumma Maiga
- août 13, 2014
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Accéder à Facebook sans connexion internet, consulter un médecin par texto, acheter son ticket de bus par sms : autant de services innovants conçus en Afrique. Réussite vous fait découvrir ces appli mobiles pas comme les autres.
Ce reportage vous conduira au Niger, où l’application "Labaroun Kassoua" permet aux agriculteurs de connaître le prix du bétail et des céréales sur le marché. Et même de vendre leur récolte par texto.
Après le Niger, les caméras de Réussite vous emmènent à Abidjan, dans les locaux du technocentre d’Orange, le laboratoire où sont imaginés ces services mobiles toujours plus inventifs.
Réussite : des applis mobiles 100 % africaines par JeuneafriquetvSource : JeuneAfrique
Campus universitaire de Bamako : le sexe à vil prix!
- Cheick Mahady SISSOKO
- juin 06, 2014
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Le campus qui est construit pour offrir aux étudiants un cadre d’hébergement est devenu un lieu d’entassement pour eux. A coté du mal vivre, la prostitution des étudiantes au campus est en train de prendre des proportions démesurées et alarmantes. Par la force du laisser-aller, la plupart d’entre-elles ont le quotidien partagé entre les études, la journée et la prostitution, la nuit.
La vie nocturne des étudiants au sein de certains campus est un vrai bordel. Au sein des campus universitaires du Mali les étudiantes sortent et entrent comme elles le veulent et n’ont pas de compte à rendre à qui se soit. Du coup, elles confondent la liberté et le libertinage. Certaines vont jusqu’à transformer leur chambre en maison close en y recevant leurs petits amis (ou clients) avec la complicité de leurs colocataires. Certaines filles au campus sont des étudiantes le jour et filles de joie la nuit par obligation ou par plaisir.
Si certaines, notamment des étrangères se prostituent faute d’argent pour subvenir à leurs besoins. D’autres le font par pur plaisir, en raison de non surveillance. En effet, le sujet n’étonne plus. Et donne lieu à plusieurs interprétations.
Selon Aïchata Sidibé de la FLSL, 3ème année Anglais bilingue, ces filles qui résident au campus souffrent beaucoup. « Certaines d’entre elles viennent des régions très éloignées. Et ont des conditions de vie très difficiles. Donc, arrivées au campus avec le retard de remise des trousseaux et de la bourse, elles ont des difficultés à subvenir à leurs besoins .D’autres cherchent des emplois précaires contrairement à certaines qui vendent leur corps pour s’épargner de certains maux » renseigne-t-elle. Et d’ajouter que le CENOU (Centre d’œuvres Universitaires) doit voir et revoir la situation des étudiantes au campus, qui souffrent énormément.
Aux dires de Cheick Sissoko de la FSJP, ces filles se donnent facilement aux hommes pour pouvoir me mettre quelque chose sous les dents. « Pour moi ce n’est pas une façon de faire face aux problèmes. Elles doivent essayer de travailler pour gagner leur pain dignement. Sinon, la prostitution à laquelle, elles s’adonnent peut les nuire » conclue-t-il.
« Je vis depuis trois ans au campus de la FAST. Au début je ne faisais qu’étudier mais depuis un an j’ai rencontrée une amie qui couche avec des étudiants de notre faculté pour de l’argent. Elle m’a ensuite présenté des amis qui venaient me voir dans ma chambre quand mes colocataires étaient absentes. J’ai gagnée de l’argent comme ça et je me suis achetée tout ce qui me manquait » soutient une étudiante en Géographie, qui a préféré rester dans l’anonymat.
Nombreuses sont ces jeunes filles aux campus, qui souffrent beaucoup financièrement pour s’assumer les frais subsidiaires des études. Les parents au village qui n’envoient pas d’argent mais réclament et ne se soucient point des conditions de vie de leurs enfants en ville. Pour cela, ces étudiantes ne voulant pas décevoir leurs parents font le tout pour le tout pour eux. Donc, cela poussent d’autres à vendre leurs corps.
Car elles n’ont pas de travail et les bourses ne couvrent pas tous leurs besoins. C’est le cas d’une étudiante de la FLSL. Qui nous a témoigné en ces termes : « beaucoup de gens pensent que je couche par plaisir, mais ils se trompent. Je n’ai personne sur qui compter. Je me prends entièrement en charge, je suis ici pour étudier comme je ne travaille pas, la seule solution que j’ai trouvée pour pouvoir continuer mes études c’est de me prostituer. Ma famille restée au village me réclame parfois de l’argent. Souvent j’ai du mal à me regarder dans un miroir car j’ai honte de moi-même ».
La prostitution des étudiantes au campus prend de plus en plus de l’ampleur, et nombreuses d’entre elles affirment que c’est par manque de moyens. Donc, si une disposition pouvait-être prise pour les aider un peu et de réduire la prostitution au niveau scolaire, cela pourrait constituer une grande promotion des conditions, à la fois estudiantines et féminines.
Aoua Traoré
Source: Tjikan
Malijet
HISTOIRE CONTEMPORAINE DU MALI: DE MODIBO KEITA A NOS JOURS.
- Mahamadou SAMASSA
- août 09, 2014
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Modibo Keita, Son enfance et ses études.
Modibo Keïta, fils de Daba Keita et Hatouma Camara, est né le 4 juin 1915 à Bamako-Coura, un quartier de Bamako qui était alors la capitale du Soudan français. Sa famille malinké et musulmane pratiquante le met dans une école coranique ( comme ce fut le cas de beaucoup de nos cadres musulmans) jusqu'en Septembre 1924 où Il fréquentera une école française. Après 6 ans d'études Il obtient son CEP et entre à l'Ecole Primaire Supérieure du Soudan qui devient plutard, en 1931, l'Ecole Terrasson de Fougères et enfin Lycée Askia Mohamed en 1962. A t-il sauté les classes de 7, 8 et 9 années? pas du tout; à l'époque ces cycles n'existaient pas.
En 1933 Modibo Kéita est reçu major au concours Fédéral d’entrée à l’école Normale William Ponty de Gorée et y entre en 1934. A titre d'infos cette école recevait les élèves de la sous-region à savoir le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée, le Soudan (actuel Mali), la Haute Volta (Burkina Faso), le Niger, la Côte d’Ivoire, le Dahomey (Bénin) et le Togo et où ils recevaient la formation d'instituteurs.Dans cette école Ses professeurs le signalèrent déjà comme un bon élément mais comme un agitateur anti-français, à surveiller.
1936 Modibo Kéita sort encore major de sa promotion avec le diplôme d’Instituteur etdevient instituteur. Il commence à enseigner en brousse à Sikasso, Tombouctou et à Bamako.
Vos contributions sont les bienvenues!!!
Sources: résumé à partir de Wikipédia, AfricaExpress, et autres.
A la prochaine!!!
Comment l'Afrique en est arrivée là!!
- Kadiatou TOURE
- juin 05, 2014
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Chère CPDiens!!! Voici un article sur la situation économique de l'Afrique, le terme de tout les dangers!!
Il est très interessant (comme l'infos existe partout il faut jamais croire à tout ce qui se dit, l'information est tellement manipulée de nos jours, mais lire pour réfléchir et faire sa propre opinion).
Bonne lecture le detours vaut le coup!
ps: comme c'est long je vous sugère de lire par petit bout.
http://immigrechoisi.com/build-africa/comment-afrique-fut-piegee-endettement-des-pays-africain/4344/
Pour les plus courageux commencer par http://immigrechoisi.com/build-africa/comment-l%E2%80%99afrique-fut-piegee-explication-historique-de-la-pauvrete-economique-somme-toute-relative-du-continent-africain/2168/
kadiatou toure promo 2008




