Chronique satirique : Un touriste nommé LadjiBourama

De son élection à nos jours, LadjiBourama parcourt le monde sans rien rapporter au bon peuple. Et il menace de patates chaudes ceux qui osent se plaindre !

Si LadjiBourama a une spécialités, c’est bien de se promener à travers le monde. A part Christophe Colomb, l’homme qui a découvert l’Amérique, et le roi Aboubakari II, notre ancêtre mandingue qui, à bord de sa malheureuse pirogue, s’est noyé dans les flots marins en voulant jouer à l’explorateur, il n’y a pas au monde deux globe-trotters comme l’hôte de Koulouba. Il lui reste juste deux ou trois expéditions pour devenir maréchal des airs, un grade qui a existé chez ses amis grecs dont il parle merveilleusement la langue. Et je vous l’assure, le jour où il dressera le bilan de son quinquennat, LadjiBourama nous décrira le visage des extraterrestres car nul ne peut avoir voyagé comme lui sans  rencontrer ces étranges créatures d’Allah soubahanawatallah. Du 4 septembre 2013 à nos jours, LadjiBourama a parcouru plus de kilomètres aériens que la navette spatiale Pathfinder.

 

Inaugure-t-on un marché de poulets à Marakech ? Le voilà sur le tarmac en grand boubou blanc ! Ouvre-t-on une boutique de chapelets au Qatar ? Le revoilà, accompagné d’une nuée d’invités ! S’agit-il de visiter une palmeraie à Las Palmas ?   Encore lui ! Y a-t-il une foire aux légumes en Mongolie? Toujours lui ! Petit problème  de détail: de ses incessants voyages, LadjiBourama ne ramène jamais rien pour le bon peuple, sinon de nouvelles et bruyantes menaces. Après avoir beaucoup agité le doigt devant les cameras de l’ORTM, l’infatigable  pèlerin national reprend aussitôt les airs pour le Rwanda ou le Burundi, pays dont chacun sait qu’ils crèvent de faim comme nous.

 

 

Pour ne rater aucune cérémonie à l’étranger et éviter l’« aéro-stop » (ce mot est de mon invention, hé!),   LadjiBourama a trouvé le moyen de s’adjuger un Boieng 737 pour la bagatelle de 18 millards de nos francs. Bien entendu, il n’y a que ces envieux,ces « hasidi » du Parena pour s’en plaindre ! A en croire Ladji, si le leader du Parena et ses camarades opposants se plaignent du Boeing flambant neuf, c’est parce qu’ils n’ont pas été nommés au gouvernement. « Eh bien non! Ntè, N’touta! Je ne les prendrai pas dans mon gouvernement ! Et qu’ils prennent  garde : ceux d’entre eux qui ont détourné les biens publics rendront gorge ! », fulmine LadjiBourama de retour d’une mission exploratoire au Maroc. L’opposition a donc du souci à se faire car, quoiqu’il ne quitte jamais les airs, LadjiBourama ne parle jamais en l’air. Quand il promet quelque chose, il le fait,inch Allah ! Les rares choses qu’il a promises sans les réaliser attendent seulement la fin du monde pour se concrétiser. Par exemple, la procédure de haute trahison annoncée contre le « Vieux Commando » et la procédure de diffamation annoncée contre le journal « Le Monde ». Quant à son programme, il paraît que la première partie (« l’honneur du Mali ») est déjà accomplie malgré l’inefficacité de Tatam Ly; la seconde partie, qui a trait au « bonheur des Maliens », se réalisera sans doute avant que le soleil se lève à l’ouest. Alors, croisons les doigts !

 

 

Certes, un grand chef comme LadjiBourama mérite un Boeing; mais que deviendra celui légué par le « Vieux Commando »? Il faut savoir que tout avion, militaire ou civil, doit être entretenu même s’il passe l’année entière sur le ventre. Or le Boeing 727 du « Vieux Commando » inspire une sainte terreur à LadjiBourama qui, m’a-t-on dit, le croit rempli de fétiches et de diables vengeurs. Du coup, l’appareil a beau reluire comme un miroir et bénéficier d’une assurance contractée chez la compagnie allemande « Allianz », Ladji refuse d’y mettre les pieds. Pis, il refuse aussi d’y affecter le moindre franc d’entretien. Du coup, le coucou se détruit de jour et jour; sous peu, il ne sera même plus bon pour bombarder les nuages en vue de provoquer la pluie. Va-t-on alors le ranger au musée national ou en faire des marmites pour l’armée ? La réponse appartient au gouvernement qui, pour l’heure, communique sur tout sauf sur cette grave question.

 

 

Il est vrai qu’à propos  de communication, celle du gouvernement laisse plutôt à désirer. Du temps où il était simple ministre de la Ville (ou du village, je ne sais plus !), Moussa Mara avait pris l’habitude de s’afficher à la télé tous les soirs pour nous entretenir de ses pharaoniques projets urbains. Une fois à la primature, il a reçu de LadjiBourama une ferme consigne de discrétion. Depuis, il a disparu du paysage, discret comme une ombre et sage comme une image. Pour mieux se faire oublier, Mara ne porte plus de costume, préférant des boubous et une barbichette d’imam de Lafiabougou. On aurait donc tort d’attendre du Premier Ministre qu’il nous explique quoi que ce soit.

 

 

Quant au ministre de la Communication, ses courriers confidentiels se retrouvent, on ne sait comment, dans la presse et on y lit de vifs reproches adressés à la cellule de communication de Koulouba. Pour une communication harmonieuse au sommet de l’Etat, il faudra repasser dans un siècle, n’est-ce pas?

 

 

Le tout n’est pas d’acheter un Boeing; il importe, avant tout, de dire au peuple les détails de la transaction.

 

Je ne suivrai pas le Parena lorsqu’il préconise d’annuler l’achat: annuler un marché déjà exécuté reviendrait plus cher à l’Etat car il faudrait alors payer, en sus du prix convenu, des dommages et intérêts substantiels. Le vrai débat réside plutôt dans les questions suivantes : qui a eu le marché de fourniture de l’avion ? Y a-t-il eu appel d’offres ? Sinon, pourquoi ? Comment et par qui les 18 milliards de FCFA seront-ils payés ? Le peuple a droit à ces informations que le gouvernement semble refuser de donner en s’abritant derrière des communiqués sans tête ni queue du RPM. Or pour contraire notre très silencieux gouvernement à parler, la Constitution prévoit des moyens, notamment l’interpellation du gouvernement par les députés et la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. Mais voilà:  sous nos tropiques, la Constitution sert juste à s’essuyer les pieds et les députés juste à voter des deux bras ! Quant à LadjiBourama, il ne se reconnaît plus d’obligation de compte-rendu. L’avez-vous  remarqué ? Dans l’euphorie de sa victoire électorale, il disait devoir son mandat au « vaillant peuple du Mali »; mais depuis que ledit vaillant peuple a commencé à jaser et à grogner, LadjiBourama a changé le chapelet, pardon!, le fusil d’épaule en se disant élu par Allah. C’est donc à Allah et à Allah seul qu’il réserve ses explications…

 

 

Tiékorobani

 

Source: 

http://www.maliweb.net/societe/chronique-satirique-touriste-nomme-ladjibourama-267942.html/comment-page-1/#comments

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Samory Touré

Samoury Touré

Samory Touré

[1830-1900] La stratégie militaire au service de la résistance à la pénétration française

 

Dans cette suite de l’exploration du passé de notre pays, nous nous intéressons à la vie de Samory Touré à travers ses conquêtes et son apport en matière d’administration militaire et territoriale. Ce génie tactique vénéré par les Guinéens et les Maliens - mais qui fait partie du patrimoine historique de toute l'Afrique - a participé au renouveau de la stratégie militaire dans sa longue résistance à la pénétration française sur les territoires de ce qui allait devenir le Soudan français et la Guinée. En effet, Samory aura été l'un des derniers remparts à l’entrée du colonisateur, et sa capture en 1898, puis sa mort 2 ans plus tard, ont consacré l’occupation totale des territoires du Mandé. De le présent billet, nous faisons le parti pris délibéré d'évoquer Samory sous l'angle de la résistance. Il est cependant nécessaire d'apporter une importante nuance en rappelant que, à l'instar des autres résistants dont El Hadj Omar Tall, les chefs de guerre ont d'abord été des conquérants sur les territoires africains. Et que de ce fait, ils sont autant loués que haïs, d'une contrée à l'autre. 

L'ascension d'un chef de guerre "keletigui massa"

C’est vers 1830 que naît Samory à Miniambalandougou, près de Kankan (actuelle Guinée) d’un père colporteur Dioula et d’une mère malinké animiste. A 18 ans, c’est dans le commerce ambulant de marchandises qu’il se distingue. Pour libérer sa mère Masorona Kamara, capturée par Séré-Burlay  vers 1850 et mise en captivité, il s’engage au service des Cissé, le clan de Burlay. C’est alors que Samory entre en contact avec l’Islam. Une religion dont il sera un fervent pratiquant, au point qu'on l'appellera l'Almamy, l'Imam en Dioula. Le futur stratège militaire y apprend également le maniement des armes. La tradition voudrait qu’il fût resté 7 années, 7 mois, et 7 jours avant de s’enfouir avec sa mère.

Sa vocation de militaire désormais connue et préférée à sa vocation familiale de commerçant, Samory expérimente ses qualités de combattant dans la forte armée des Bérété, une faction rivale de celle des Cissé. Mais l’ambition le dévorant, il s’empressa de quitter les Bérété après deux ans. Cette fois-ci, c’est vers les siens, les Kamara, qu’il se tourne, un peuple impuissant face aux clans des Cissé et des Bérété. En leur promettant de les défendre contre toute agression, il prête serment officiellement à Dyala en 1861, liant par là même le sort de son clan au sien. Il est alors reconnu ‘Kélétigui’ (chef de guerre), premier échelon de sa fulgurante ascension vers les sommets militaires puis politiques.

On doit au fondateur de l’empire du Wassoulou la professionnalisation de l’armée. Ainsi, la fondation de cet empire passera par l'institution d'une armée de métier, dont les postes de commandement sont confiés à ses proches : frères et amis d’enfance. S’en suivront alors des conquêtes sanguinaires. La gestion politique de ces nouveaux territoires se faisait de façon centralisée, et, grâce à une gestion ferme, le grand territoire conquis par Samory tenait. 

Contexte économique et politique

La deuxième moitié du XIXe siècle est particulièrement marquée par des tensions politiques du fait des guerres de conquête internes, et surtout de la pénétration française qui a commencé au début du siècle. Du point de vue commercial, le marché traditionnel (échange d’or, d’esclaves, de noix de kola tirés des pays forestiers, contre des armes et des tissus des pays méditerranéens et sahéliens, le sel saharien et le bétail) se densifie avec l'introduction de nouvelles armes à feu. 

Conquêtes

Samory tentera de mettre à profit cette situation commerciale. Là où certains voient l'opportunité d'enrichissement, d'autres - comme l'Almamy - préfèrent accéder aux outils de la guerre. Il en profite alors pour renforcer son arsenal au nom de la conquête et de la sécurité des territoires déjà acquis. La distribution des prises de guerre et des profits commerciaux sera l’arme de l’Almamy, qui réussit à réunir autour de lui un maximum de dépendants qui lui seront très vite dévoués. En redoutable chef de guerre, la première habileté tactique de Samory a consisté en l’alternance de la guerre et de la diplomatie : il menace, s’allie à ses voisins, signe des pactes de paix, puis les trompe tous, tour à tour. C’est par cette ruse qu’il a réussi à dominer les Bérété, les Cissé, les Kaba de Kankan et bien d'autres clans. Comme beaucoup de chefs de guerre avant lui, il s'est organisé pour faire une guerre à la fois. Hitler fera de même avec la Russie de Staline: d'abord le pacte, le temps d'avancer à l'Ouest, puis violation des accords, à la conquête de l'Est. 

Samory met en pratique un des enseignements connus de la longue histoire des conquêtes et de la théorie politique (Macchiavel), en matière de gouvernance des territoires conquis dans la guerre. En effet, Samory respectait l’organisation politique des peuples qu'il conquérait et les maintenait intactes leurs structures traditionnelles. On peut voir là un similitude avec les pratiques de l’empire romain, qui, lui aussi, en dépit de la centralité de Rome, avait en son sein des pratiques religieuses et culturelles très diversifiées dans ses différents points cardinaux. Son projet religieux imposait toutefois l’islamisation des populations vaincues. En termes de gestion politique, l’empire du commandeur des croyants, est très centralisé. Il est dirigé depuis la capitale, Bissandougou, via une administration forte et efficace. L’armée de Samory fabriquait elle-même ses armes par imitation des fusils de traite, mais était également ravitaillée en armes modernes par la côte.

Stratégies de la résistance de Samory 

Alors que son empire encore en construction, Samory va "croiser le feu" face aux troupes françaises et se trouvera en guerre contre des hommes dotés de moyens militaires sophistiqués. Dans sa résistance contre l’armée coloniale française, l’Almamy mènera une guerre intelligente qui durera une décennie.

La technique de guerre de Samory consiste en une politique de la terre brûlée, qui consiste à détruire les campements et villes que quittent ses hommes, afin que l’adversaire ne puisse pas profiter des installations, tout en lui barrant la route. C’est ainsi qu’il parvint à organiser sa résistance dans la discontinuité des petites batailles. Conscient des limites de ses forces, il sut faire dure la résistance qui aurait été bien plus courte si la guerre n'avait pas été "nomade". Parallèlement à cette guerre, il mena quelques dernières conquêtes sur sa route. 

Comme tous les autres résistants, Samory allait finir par capituler devant l'armée française. Une traque est lancée contre lui, après le massacre d’une colonne française commandée par le capitaine Menard. C'est ainsi que le capitaine Gouraud parvint à le capturer le 29 septembre 1898. Samory est ensuite déporté au Gabon. C’est là qu’il mourut en captivité le 2 juin 1900, des suites d'une pneumonie.

Mémoire

Nous avons choisi de vous narrer la trajectoire d'un résistant. Mais Samory Touré était un homme complexe. Là où d'aucuns parlent d'un résistant, beaucoup de peuples se remémorent les conquêtes sanguinaires, l'imposition de l'Islam par la guerre, ou encore l’exécution de son fils Dyaulé Karamogho que l’Almamy soupçonnait d’être du côté des Français dont il a visité le pays. 

Il en va de Samory comme des autres grandes figures de l'Histoire. Il est impératif de saisir leur complexité, et de les connaître "entièrement". C'est seulement une fois cet exercice effectué que nous saurons quoi retenir de leur histoire, car cette dernière seule peut nous éclairer sur ce qui vient, sur notre avenir. 

Références : 
www.wikipedia.fr

manrci.free.fr

Publié dans Fereba 5 (mars 2010) par
Niandou TOURE

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Cela reflète-t-il le niveau des étudiants maliens ?

 La télé réalité est un phénomène assez récent dans notre cher pays.  Les jeunes maliens comme tous les autres passent beaucoup de temps devant leurs postes de télévision, et avec la démocratisation des paraboles ils sont abreuvés de tous les programmes abrutissant proposés par les chaines étrangères. Ainsi au Mali il y a des fans de la StarAc, de la Maison des secrets, de la nouvelle star, le loft, les Chtis à Ibiza, de Nabila – Non mais allo quoi- et j’en passe.

Flairant le bon coup la chaine panafricaine africable s’est lancée dans la production de télé poubelle, mettant en scène des jeunes en « panne » de célébrité, en effet passer à la télévision attire toujours autant, chacun étant à la recherche de son petit quart d’heure de gloire. 

Jusque-là tout se passait sans polémique cependant la nouvelle trouvaille des génies d’Africable, « Case Saramaya, qui est la plus belle » fait grand bruit. Il s’agit d’un concours de beauté (Bon elles ne sont pas toutes belles mais là je m’égare) avec un jury qui pose des questions aux candidates. Et il n’y a pas à dire c’est une catastrophe.

Des étudiantes en Droit ou en médecine maitrisant à peine le Français, donnant des réponses stupides, et provoquant par la même les moqueries du téléspectateur. Il n’y a pas à être choqué par cela c’est la recette de la télé poubelle, ces candidates  passent un casting et l’objectif est de faire rire, de divertir. C’est moralement répréhensible évidemment dans la mesure où la chaine jette ces jeunes en pâture pour faire de l’audimat, cependant les filles sont consentantes donc on ne peut hurler à la manipulation, ni les blâmer, quoi que….

L’objectif n’est pas de procéder à une étude psychologique de la jeunesse malienne qui est peut-être en manque de repère, en manque de perspective d’avenir, mais les réactions à la suite de cette émission sont très intéressantes.

Certains dans les medias et sur les réseaux sociaux se sont empressés de prendre ces malheureuses comme exemple de l’échec du système éducatif malien. A mon sens c’est un peu expéditif. Certes l’école malienne a un problème, certes nous avons des bacheliers ayant des difficultés claires dans la maitrise de certains concepts, certes l’école malienne va mal, cependant il ne faudrait pas généraliser, ces jeunes filles ne représentent absolument pas la jeunesse malienne, et ne pourraient être prises comme preuve de l’échec d’un système.

Pour avoir fréquenté une école publique, au Mali, une école privée et le Lycée français, je peux dire que les élèves maliens ne sont pas moins brillants que les élèves des écoles privées ou françaises. La différence de niveau se fait lorsque les maliens vont faire leur études en France par exemple, et cela est plus lié aux différences dans les méthodes d’enseignement et d’apprentissage. Récemment un ami professeur dans une école supérieur au Mali me confiait que ses étudiants avaient besoin qu’on leur dicte les cours, car ils n’arrivent pas à effectuer une prise de note. Ce n’est pas un problème d’intelligence, c’est lié à nos méthodes d’apprentissage.  J’ai également fréquenté des étudiants maliens en France, très intelligents, doués mais qui avaient des difficultés liées à nos méthodes d’apprentissages trop scolaires qui ne vont pas vraiment avec les universités occidentales.

Il est vrai aussi lorsque l’on discute avec les chefs d’entreprises, responsables d’ONG ils vous diront tous la même chose : « On a un gros problème de compétence, donc des difficultés à recruter ». Mais cela est lié au fait que les formations au Mali ne correspondent pas aux demandes du marché du travail.

Alors Oui il y a des problèmes dans notre éducation, les écoles et le matériel sont vétustes, nos méthodes d’apprentissage datent des années 60, les jeunes sont désabusés et l’école n’est plus le lieu permettant une ascension sociale, tant le chômage ravage notre jeunesse, les classes sont saturées, les professeurs mal payés, mal formés etc…. Mais ces jeunes filles ne peuvent être représentatives de la jeunesse maliennes.

Il y avait certainement des filles très jolies et capables de raisonner, mais une belle fille intelligente ça ne fait pas vendre, ça ne fait pas l’audimat, ça ne fait pas parler. Et il est terrible d’admettre que si ces jeunes filles n’avaient pas donné des réponses aussi stupides, nous ne serions pas en train de parler de l’émission en question.

Ces émissions sont potentiellement toxiques pour la jeunesse, cette superficialité peut pour les moins armés d’entre nous contribuer à faire croire, qu’on n’a pas besoin d’être éduqué dans la vie tant il suffit d’être belle…Assez de Psychologie!….Et je ne vous parle même pas des « chasseuses de likes sur Facebook » toujours aptes à publier des photos d’elles dans des positions suggestives mais là encore je m’égare….

Case Saramaya aura au moins eu pour intérêt de lancer un débat sur l’éducation au Mali….Quelle chance !

 

Source : http://askiamohamed.wordpress.com/2014/01/29/affaire-case-saramaya/

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