De la proposition d'idées de révision des status de l'association

STATUS

Préambule (modifié) : Dernière version admise + Ajout : Volonté de contribuer au développement du Mali en tant que cercle de réflexion.

Chapitre 1 : Création

Articles 1 à 6 : Non modifiés

Chapitre 2 : Buts et Objectifs

Articles 7 à 8 : Non modifiés

Article 9 (modifié) : Dernière version admise + Ajout : Une place importante accordée à la réflexion et proposition de solutions sur tous les aspects de la gouvernance du Mali.

Chapitre 3 : Conditions d’adhésion et qualité de membre

Articles 10 à 13 : Non modifiés

Article 14 (modifié) : Dernière version admise + Ajout : Carte de membre désormais numérique

Article 15 : Non modifié

Chapitre 4 : Structure de l’Association

Articles 16 à 20 : Non modifiés

Article 21 (modifié): Le bureau de coordination est composé de cinq (5) membres élus par l’Assemblée Générale Constitutive pour un mandat de deux (2) ans non renouvelable. Il comprend :

1 Président

1 Vice-Président (ex Vice-Président Exécutif + ex Vice-Président Administratif)

1 VP Représentant de la Cellule Pour le Développement résidant au Mali

1 VP à la Trésorerie et aux finances

1 VP à la communication

Article 21bis (nouveau) : S’ajoutent aux membres élus du bureau de coordination, une équipe technique de sept (7) membres nommés par les cinq (5) de l’article 21 pour un mandat de six (6) mois renouvelable trois fois maximum. Durant leur mandat, ils font partie intégrante du bureau de coordination au même titre que les membres élus par l’Assemblée Générale Constitutive. L’équipe technique comprend :

2 VP à l’organisation

2 VP aux activités académiques et pédagogiques

1 VP aux Projets Professionnels et Projets de développement

1 VP aux affaires socioculturelles

1 VP auprès des commissions techniques de la Cellule Pour le Développement (nouveau poste)

Article 21Ter (nouveau) : Les cinq (5) membres élus de l'Article 21 doivent informer tous les membres de la Cellule Pour le Développement de la mise en place de l'équipe technique mentionnée à l'Article 21bis. Ils sont tenus d'étudier toutes les candidatures aux différents postes avant de produire une liste définitive.

Article 22 (modifié) : Le bureau de coordination se réunit, en séance ordinaire, les 1er et 2ème dimanches du mois. Il se réunit en séance extraordinaire à la demande du Président ou des deux tiers (2/3) des membres du bureau.

Articles 23 à 26 : Non modifiés

Chapitre 5 : Ressources

Articles 27 à 28 : Non modifiés

Chapitre 6 : Dispositions finales

Articles 29 à 32 : Non modifiés

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23-10-2019

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Cela reflète-t-il le niveau des étudiants maliens ?

 La télé réalité est un phénomène assez récent dans notre cher pays.  Les jeunes maliens comme tous les autres passent beaucoup de temps devant leurs postes de télévision, et avec la démocratisation des paraboles ils sont abreuvés de tous les programmes abrutissant proposés par les chaines étrangères. Ainsi au Mali il y a des fans de la StarAc, de la Maison des secrets, de la nouvelle star, le loft, les Chtis à Ibiza, de Nabila – Non mais allo quoi- et j’en passe.

Flairant le bon coup la chaine panafricaine africable s’est lancée dans la production de télé poubelle, mettant en scène des jeunes en « panne » de célébrité, en effet passer à la télévision attire toujours autant, chacun étant à la recherche de son petit quart d’heure de gloire. 

Jusque-là tout se passait sans polémique cependant la nouvelle trouvaille des génies d’Africable, « Case Saramaya, qui est la plus belle » fait grand bruit. Il s’agit d’un concours de beauté (Bon elles ne sont pas toutes belles mais là je m’égare) avec un jury qui pose des questions aux candidates. Et il n’y a pas à dire c’est une catastrophe.

Des étudiantes en Droit ou en médecine maitrisant à peine le Français, donnant des réponses stupides, et provoquant par la même les moqueries du téléspectateur. Il n’y a pas à être choqué par cela c’est la recette de la télé poubelle, ces candidates  passent un casting et l’objectif est de faire rire, de divertir. C’est moralement répréhensible évidemment dans la mesure où la chaine jette ces jeunes en pâture pour faire de l’audimat, cependant les filles sont consentantes donc on ne peut hurler à la manipulation, ni les blâmer, quoi que….

L’objectif n’est pas de procéder à une étude psychologique de la jeunesse malienne qui est peut-être en manque de repère, en manque de perspective d’avenir, mais les réactions à la suite de cette émission sont très intéressantes.

Certains dans les medias et sur les réseaux sociaux se sont empressés de prendre ces malheureuses comme exemple de l’échec du système éducatif malien. A mon sens c’est un peu expéditif. Certes l’école malienne a un problème, certes nous avons des bacheliers ayant des difficultés claires dans la maitrise de certains concepts, certes l’école malienne va mal, cependant il ne faudrait pas généraliser, ces jeunes filles ne représentent absolument pas la jeunesse malienne, et ne pourraient être prises comme preuve de l’échec d’un système.

Pour avoir fréquenté une école publique, au Mali, une école privée et le Lycée français, je peux dire que les élèves maliens ne sont pas moins brillants que les élèves des écoles privées ou françaises. La différence de niveau se fait lorsque les maliens vont faire leur études en France par exemple, et cela est plus lié aux différences dans les méthodes d’enseignement et d’apprentissage. Récemment un ami professeur dans une école supérieur au Mali me confiait que ses étudiants avaient besoin qu’on leur dicte les cours, car ils n’arrivent pas à effectuer une prise de note. Ce n’est pas un problème d’intelligence, c’est lié à nos méthodes d’apprentissage.  J’ai également fréquenté des étudiants maliens en France, très intelligents, doués mais qui avaient des difficultés liées à nos méthodes d’apprentissages trop scolaires qui ne vont pas vraiment avec les universités occidentales.

Il est vrai aussi lorsque l’on discute avec les chefs d’entreprises, responsables d’ONG ils vous diront tous la même chose : « On a un gros problème de compétence, donc des difficultés à recruter ». Mais cela est lié au fait que les formations au Mali ne correspondent pas aux demandes du marché du travail.

Alors Oui il y a des problèmes dans notre éducation, les écoles et le matériel sont vétustes, nos méthodes d’apprentissage datent des années 60, les jeunes sont désabusés et l’école n’est plus le lieu permettant une ascension sociale, tant le chômage ravage notre jeunesse, les classes sont saturées, les professeurs mal payés, mal formés etc…. Mais ces jeunes filles ne peuvent être représentatives de la jeunesse maliennes.

Il y avait certainement des filles très jolies et capables de raisonner, mais une belle fille intelligente ça ne fait pas vendre, ça ne fait pas l’audimat, ça ne fait pas parler. Et il est terrible d’admettre que si ces jeunes filles n’avaient pas donné des réponses aussi stupides, nous ne serions pas en train de parler de l’émission en question.

Ces émissions sont potentiellement toxiques pour la jeunesse, cette superficialité peut pour les moins armés d’entre nous contribuer à faire croire, qu’on n’a pas besoin d’être éduqué dans la vie tant il suffit d’être belle…Assez de Psychologie!….Et je ne vous parle même pas des « chasseuses de likes sur Facebook » toujours aptes à publier des photos d’elles dans des positions suggestives mais là encore je m’égare….

Case Saramaya aura au moins eu pour intérêt de lancer un débat sur l’éducation au Mali….Quelle chance !

 

Source : http://askiamohamed.wordpress.com/2014/01/29/affaire-case-saramaya/

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Escrocs et bras gros

Les amis sont au grin: Kany est avec son petit panier d’arachide, Alpha : fait le thé, et   Aziz:  pousse de légers sourires pendants qu’il consulte des messages sur son téléphone portable.

 

-Kany : Tu veux bien m’aider à faire un petit calcul…mentalement, vite fait ?

-Alpha : Vas-y.

-Kany : Je parlais à…

Aziz est toujours concentré sur son téléphone. Voyant Alpha, un peu chiffonné,
Kany tente sa chance quand même
.

-Kany : D’accord. Mamou Kanté me devait 10.000 francs pour mes encens. Et vendredi dernier, c’était le dernier délai ; à partir de là, chaque jour lui coûte un supplément de 50 francs.

-Alpha : C’est facile ça.

-Kany : Ce n’est pas fini. Bintou Coulibaly me doit 20.000, et pour les 20.000 le taux d’intérêt est de 100 francs, Djénéba Sinta, 40.000 – taux de 200 – Moïse, 5.000 francs – taux à 25 –.

            Aziz se met à calculer sur son téléphone.

-Alpha : 1.500 francs de taux d’intérêt on te doit aujourd’hui. En supposant qu’ils te remboursent tous avec le principal, tu auras 76.500 francs. Mais s’ils trainent jusqu’à samedi, ce qui je suppose t’arrange car tu as un mariage dimanche, alors tu auras 3.000 francs d’intérêt. Ça fait un petit retour en taxi. Si tu te fais déposer, ça pourrait payer un petit « dibisogo ».

            Aziz et Kany sont tous les deux estomaqués.

-Kany : Tu as une nouvelle potion ? (Alpha acquiesce avec un large sourire). Mais qu’est-ce que tu as avec ce fichu téléphone (elle arrache à Aziz son téléphone et lit le message). « Tu m manke bcp, G a-T 2 t voir mon chou…sexy ». Sexy ? C’est quoi ce…C’est ta secrétaire qui t’envoie ces messages cochons ? C’est comme ça qu’elle compte monter en grade ?

-Aziz : Un, ce n’est pas une secrétaire, c’est un « agent d’accueil ». Et deux, il n’y a rien de cochon…

-Kany : « Tè bra gro et fore me manke ». Bras gros et forts ? Tu as raison, ce n’est pas cochon. C’est juste…loin de la vérité !

Kany et Alpha éclatent de rire.
Un cycliste freine net devant eux.
Il enlève son casque : c’est Moïse.

-Aziz : Moïse, le Tour de France, c’est en Juillet. Et les Jeux Olympiques, dans trois ans. Et le Tour du Mali, on attend toujours qu’on l’invente, celui-là.

-Moïse : Einstein, nous ne sommes pas tous comme toi. Certains prennent plaisir à prendre soin de leur santé, à exercer une activité physique pour entretenir leur système cardiovasculaire…

-Kany : Elle s’appelle comment ?

-Moïse : Quoi ? Vous ne croyez donc pas que… (Il voit qu’on a décelé l’imposture derrière son discours) : Walett.

-Alpha : C’est pour cela que tu es partout à vélo. Tu es parti vers l’aéroport hier, n’est-ce pas ?

-Aziz : Et j’ai cru te voir avant-hier sur le pont.

-Kany : Et moi j’aimerai connaître le rapport avec cette Walett.

-Moïse : C’est une mordue de sport. Elle est passée à mon garage une fois pour que je la dépanne.

-Kany : Quoi ? A ce point ? Elle va chercher des hommes dans la rue ?

-Moïse : Non ! Un pneu de son vélo était crevé ! Je l’ai dépanné et depuis elle passe souvent pour un contrôle, pour discuter ou pour boire un peu d’eau (il s’arrête).

-Kany : Et ?

-Moïse : Elle m’a montré les joies du sport et j’ai réalisé que…

-Aziz : Il n’arrive pas à conclure, alors il fait recourt à l’ « Immersion ». Il entre dans son monde à elle, s’adapte à son environnement, s’ajuste à son mode de vie. C’est une technique de prédateur…

-Alpha : On le sait déjà, Aziz, tu es bon avec la théorie (« Tais-toi ! » en langage codé) !

-Kany : Vraiment, elle te résiste à ce point ?

-Moïse : Ouais. Si seulement, je parlais Tamachek pour pouvoir l’impressionner !

-Kany : Elle est Tamachek ?

-Moïse : Oui.

-Kany : Et elle adore rouler à vélo ?

-Moïse : Oui.

-Kany : Waouw, l’ordre de l’univers se bouleverse, on dirait. Lui (Alpha), il sait faire des maths. Certaines disent que lui (Aziz), il est « sexy ». Et apparemment les Tamachek font du vélo dans le désert !

-Aziz : Et il ne manque plus qu’une chose : que toi, tu trouves un mari !

 

à suivre ...

 Publier dans Fereba 5 (mars 2010) par Fousseynou BAH.

 

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Evasion à la maison centrale de Bamako :Des djihadists dans la nature

Hier soir, les Bamakois n’ont dormi que d’un seul œil. Et pour cause, la maison d’arrêt centrale a été le théâtre d’une évasion inédite dans l’histoire du Mali. Selon les informations collectées sur place, il ressort que plus d’une trentaine de prisonniers ont pris la tangente. Parmi eux, seule une dizaine a pu être capturée dans leur fuite à la suite d’une course poursuite avec les gardes pénitentiaires partis sur leurs traces.

 


Maison d’arrêt de Bamako

C’est peu avant 16 heures, dans la journée du lundi 16 juin 2014, que les choses se sont bousculées dans l’enceinte de l’établissement pénitentiaire. Les riverains de Bamako-Coura, qui n’en reviennent toujours pas, annoncent avoir entendu des bruits d’armes à feu.

 

Quelques minutes après, on assiste à une scène inhabituelle à l’entrée de la prison centrale. Un cafouillage ! Et on voit des personnes, d’abord non-identifiées, s’enfuir hors de la prison. Ils sont poursuivis par des gardes pénitentiaires.

 

Une foule, habituée à un certain ordre à la devanture de la maison d’arrêt centrale de Bamako, s’amasse alors aux alentours. On apprend alors qu’il s’agit de prisonniers s’étant libérés par la force. En effet, certains d’entre eux, notamment le présumé djihadiste Mohamed Ag Alfousseyni, seraient munis d’armes à feu et de gaz lacrymogène. C’est en menaçant les gardes et les autres détenus avec ces armes qu’ils ont réussi leur coup. Selon les témoins, ils auraient tué un prisonnier et un garde carcéral, l’adjudant Kola Sofara, lors de leur périple. Parmi les fugitifs, une dizaine a pu être stoppée par des gardiens de prison dont un qui s’est dévêtu de son uniforme de travail afin de passer incognito dans la foule. On dénombre des blessés graves parmi les capturés. Les autres, parmi lesquels de dangereux présumés djihadistes, se sont volatilisés dans la nature après avoir attaqués des motocyclistes dans la circulation.

 

A l’heure actuelle nul ne sait vers quelle destination ils se sont dirigés, tant les choses sont allées vite. Le ministère de la justice, par la voix de son secrétaire générale, Bouya Dembelé, confirme la participation du djihadiste Mohamed Ag Alfousseyni et avance que les évadés sont au nombre de 23 personnes. Cette évasion inquiète bon nombre de citoyens, surtout en ces temps d’insécurité galopante dans la capitale malienne. Peu de temps après le forfait, des militaires, des renforts de gardes pénitentiaires ainsi que le ministre de la justice sont arrivés sur les lieux pour s’enquérir de la situation.

 

La question qui taraude tous les esprits actuellement est de savoir de quelle manière ces prisonniers ont pu se procurer des armes à feu au sein d’un établissement pénitentiaire. Ce qui est sûr, une complicité ou une négligence des gardiens de prison n’est pas à exclure.

 

Dansira DEMBELE

SOURCE:  du   17 juin 2014.   

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