HISTOIRE CONTEMPORAINE DU MALI: DE MODIBO KEITA A NOS JOURS.

Modibo Keita, Son enfance et ses études.

Modibo Keïta, fils de Daba Keita et Hatouma Camara, est né le 4 juin 1915 à Bamako-Coura, un quartier de Bamako qui était alors la capitale du Soudan français. Sa famille malinké et musulmane pratiquante le met dans une école coranique ( comme ce fut le cas de beaucoup de nos cadres musulmans) jusqu'en Septembre 1924 où Il fréquentera une école française. Après 6 ans d'études Il obtient son CEP et entre à l'Ecole Primaire Supérieure du Soudan qui devient plutard, en 1931, l'Ecole Terrasson de Fougères et enfin Lycée Askia Mohamed en 1962. A t-il sauté les classes de 7, 8 et 9 années? pas du tout; à l'époque ces cycles n'existaient pas.

En 1933 Modibo Kéita est reçu major au concours Fédéral d’entrée à l’école Normale William Ponty de Gorée et y entre en 1934. A titre d'infos cette école recevait les élèves de la sous-region à savoir le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée, le Soudan (actuel Mali), la Haute Volta (Burkina Faso), le Niger, la Côte d’Ivoire, le Dahomey (Bénin) et le Togo et où ils recevaient la formation d'instituteurs.Dans cette école Ses professeurs le signalèrent déjà comme un bon élément mais comme un agitateur anti-français, à surveiller.

1936 Modibo Kéita sort encore major de sa promotion avec le diplôme d’Instituteur etdevient instituteur. Il commence à enseigner en brousse à Sikasso, Tombouctou et à Bamako.

Vos contributions sont les bienvenues!!!

Sources: résumé à partir de Wikipédia, AfricaExpress, et autres.

A la prochaine!!!

 

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Histoire Contemporaine du Mali: de Modibo Keita à nos jours

PartieII: De sa prise de fonction (instituteur) à 1960

Depuis qu’il prit sa fonction d’instituteur en1936, le fils de Hatouma Camara a pris part dans la création de plusieurs associations et mouvements dans le but de participer à la décolonisation de l’Afrique et du Soudan français (actuel Mali) en particulier.

Avec son compagnon et ancien maître Mamadou Konaté, Modibo Keita créa la « Fédération des Syndicats des Enseignants » et « l’Association des Lettrés du Soudan », une association officiellement apolitique mais qui abordait des sujets tout de même politiques (C’était pour contourner l’interdiction faite aux africains de faire de la politique) ….

Pour avoir le moyen d’expression Modibo Keita créa avec Jean Marie Koné, en 1943, la revue de presse « ŒIL DE KENEDOUGOU » dans laquelle ils faisaient des critiques contre le pouvoir en place( France). En 1946 il créa et présida à Bamako l’ « Union Soudanaise RDA », branche du mouvement politique  « Rassemblement Démocratique Africain » qui regroupait la Côte d’Ivoire, Soudan Français, le Sénégal, la Haute Volta…et présidé par Houphouët-Boigny.

En 1946, Modibo Keita a été interné à la prison de la santé en France où il passa trois semaines à causes de ses activités politiques et syndicales (car considéré comme un dangereux opposant). Il devient maire de Bamako en 1956 puis député et vice-président à l’assemblé nationale française.

Modibo Keita était un leader charismatique très écouté sur la scène international. I a su acquérir grâce à ses actions et idées le respect et le prestige des grands leaders de l’époque. Modibo Keita, un panafricaniste, a partagé sa conviction avec les grands nationalistes de son temps comme Mouammar Kadhafi de Libye, Kwame Nkrumah de Ghana, Gamal Abdel Nasser de l’Egypte, Ahmed Ben Bella de l’Algérie, Nehru d’Inde…

Par votre frère Mahamadou SAMASSA, Valence.

Sources: wikipedia, AfricanSuccess, AfricaExpress...

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Chronique satirique : Un touriste nommé LadjiBourama

De son élection à nos jours, LadjiBourama parcourt le monde sans rien rapporter au bon peuple. Et il menace de patates chaudes ceux qui osent se plaindre !

Si LadjiBourama a une spécialités, c’est bien de se promener à travers le monde. A part Christophe Colomb, l’homme qui a découvert l’Amérique, et le roi Aboubakari II, notre ancêtre mandingue qui, à bord de sa malheureuse pirogue, s’est noyé dans les flots marins en voulant jouer à l’explorateur, il n’y a pas au monde deux globe-trotters comme l’hôte de Koulouba. Il lui reste juste deux ou trois expéditions pour devenir maréchal des airs, un grade qui a existé chez ses amis grecs dont il parle merveilleusement la langue. Et je vous l’assure, le jour où il dressera le bilan de son quinquennat, LadjiBourama nous décrira le visage des extraterrestres car nul ne peut avoir voyagé comme lui sans  rencontrer ces étranges créatures d’Allah soubahanawatallah. Du 4 septembre 2013 à nos jours, LadjiBourama a parcouru plus de kilomètres aériens que la navette spatiale Pathfinder.

 

Inaugure-t-on un marché de poulets à Marakech ? Le voilà sur le tarmac en grand boubou blanc ! Ouvre-t-on une boutique de chapelets au Qatar ? Le revoilà, accompagné d’une nuée d’invités ! S’agit-il de visiter une palmeraie à Las Palmas ?   Encore lui ! Y a-t-il une foire aux légumes en Mongolie? Toujours lui ! Petit problème  de détail: de ses incessants voyages, LadjiBourama ne ramène jamais rien pour le bon peuple, sinon de nouvelles et bruyantes menaces. Après avoir beaucoup agité le doigt devant les cameras de l’ORTM, l’infatigable  pèlerin national reprend aussitôt les airs pour le Rwanda ou le Burundi, pays dont chacun sait qu’ils crèvent de faim comme nous.

 

 

Pour ne rater aucune cérémonie à l’étranger et éviter l’« aéro-stop » (ce mot est de mon invention, hé!),   LadjiBourama a trouvé le moyen de s’adjuger un Boieng 737 pour la bagatelle de 18 millards de nos francs. Bien entendu, il n’y a que ces envieux,ces « hasidi » du Parena pour s’en plaindre ! A en croire Ladji, si le leader du Parena et ses camarades opposants se plaignent du Boeing flambant neuf, c’est parce qu’ils n’ont pas été nommés au gouvernement. « Eh bien non! Ntè, N’touta! Je ne les prendrai pas dans mon gouvernement ! Et qu’ils prennent  garde : ceux d’entre eux qui ont détourné les biens publics rendront gorge ! », fulmine LadjiBourama de retour d’une mission exploratoire au Maroc. L’opposition a donc du souci à se faire car, quoiqu’il ne quitte jamais les airs, LadjiBourama ne parle jamais en l’air. Quand il promet quelque chose, il le fait,inch Allah ! Les rares choses qu’il a promises sans les réaliser attendent seulement la fin du monde pour se concrétiser. Par exemple, la procédure de haute trahison annoncée contre le « Vieux Commando » et la procédure de diffamation annoncée contre le journal « Le Monde ». Quant à son programme, il paraît que la première partie (« l’honneur du Mali ») est déjà accomplie malgré l’inefficacité de Tatam Ly; la seconde partie, qui a trait au « bonheur des Maliens », se réalisera sans doute avant que le soleil se lève à l’ouest. Alors, croisons les doigts !

 

 

Certes, un grand chef comme LadjiBourama mérite un Boeing; mais que deviendra celui légué par le « Vieux Commando »? Il faut savoir que tout avion, militaire ou civil, doit être entretenu même s’il passe l’année entière sur le ventre. Or le Boeing 727 du « Vieux Commando » inspire une sainte terreur à LadjiBourama qui, m’a-t-on dit, le croit rempli de fétiches et de diables vengeurs. Du coup, l’appareil a beau reluire comme un miroir et bénéficier d’une assurance contractée chez la compagnie allemande « Allianz », Ladji refuse d’y mettre les pieds. Pis, il refuse aussi d’y affecter le moindre franc d’entretien. Du coup, le coucou se détruit de jour et jour; sous peu, il ne sera même plus bon pour bombarder les nuages en vue de provoquer la pluie. Va-t-on alors le ranger au musée national ou en faire des marmites pour l’armée ? La réponse appartient au gouvernement qui, pour l’heure, communique sur tout sauf sur cette grave question.

 

 

Il est vrai qu’à propos  de communication, celle du gouvernement laisse plutôt à désirer. Du temps où il était simple ministre de la Ville (ou du village, je ne sais plus !), Moussa Mara avait pris l’habitude de s’afficher à la télé tous les soirs pour nous entretenir de ses pharaoniques projets urbains. Une fois à la primature, il a reçu de LadjiBourama une ferme consigne de discrétion. Depuis, il a disparu du paysage, discret comme une ombre et sage comme une image. Pour mieux se faire oublier, Mara ne porte plus de costume, préférant des boubous et une barbichette d’imam de Lafiabougou. On aurait donc tort d’attendre du Premier Ministre qu’il nous explique quoi que ce soit.

 

 

Quant au ministre de la Communication, ses courriers confidentiels se retrouvent, on ne sait comment, dans la presse et on y lit de vifs reproches adressés à la cellule de communication de Koulouba. Pour une communication harmonieuse au sommet de l’Etat, il faudra repasser dans un siècle, n’est-ce pas?

 

 

Le tout n’est pas d’acheter un Boeing; il importe, avant tout, de dire au peuple les détails de la transaction.

 

Je ne suivrai pas le Parena lorsqu’il préconise d’annuler l’achat: annuler un marché déjà exécuté reviendrait plus cher à l’Etat car il faudrait alors payer, en sus du prix convenu, des dommages et intérêts substantiels. Le vrai débat réside plutôt dans les questions suivantes : qui a eu le marché de fourniture de l’avion ? Y a-t-il eu appel d’offres ? Sinon, pourquoi ? Comment et par qui les 18 milliards de FCFA seront-ils payés ? Le peuple a droit à ces informations que le gouvernement semble refuser de donner en s’abritant derrière des communiqués sans tête ni queue du RPM. Or pour contraire notre très silencieux gouvernement à parler, la Constitution prévoit des moyens, notamment l’interpellation du gouvernement par les députés et la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. Mais voilà:  sous nos tropiques, la Constitution sert juste à s’essuyer les pieds et les députés juste à voter des deux bras ! Quant à LadjiBourama, il ne se reconnaît plus d’obligation de compte-rendu. L’avez-vous  remarqué ? Dans l’euphorie de sa victoire électorale, il disait devoir son mandat au « vaillant peuple du Mali »; mais depuis que ledit vaillant peuple a commencé à jaser et à grogner, LadjiBourama a changé le chapelet, pardon!, le fusil d’épaule en se disant élu par Allah. C’est donc à Allah et à Allah seul qu’il réserve ses explications…

 

 

Tiékorobani

 

Source: 

http://www.maliweb.net/societe/chronique-satirique-touriste-nomme-ladjibourama-267942.html/comment-page-1/#comments

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